1er mai 2012
Pourquoi avoir créé ce Parti, le « NOUVEAU TIERS ETAT » ?
Et pourquoi devez-vous absolument rejoindre le NTE, en ayant le courage de déposer votre candidature avant le 18 mai à 18h ? Parce qu’aucun Parti existant, n’a pour objectif de rétablir l’égalité entre tous les salariés français, ni l’équilibre budgétaire, sans augmenter encore la rigueur. Grâce à l’existence du NTE, et si suffisamment de citoyens se portent candidats aux prochaines législatives, les électeurs connaîtront enfin la VERITE SUR LA SITUATION DU PAYS ET SES CAUSES. Ils pourront alors exercer un véritable choix, pour la société où ils souhaitent vivre demain : l’actuelle République des Fonctionnaires, ou une République Française plus respectueuse du principe d’ÉGALITÉ, et soucieuse de ne pas dilapider les richesses produites par ses entreprises privées (employeurs et salariés).
1_ Nous avons d’abord fait le constat suivant, que tout citoyen français correctement informé, devrait connaître :
- la France compte aujourd’hui deux populations bien distinctes et faciles à identifier : les salariés du secteur public, et les salariés du secteur privé. Ces deux populations représentent ensembles l’immense majorité des citoyens électeurs. Les salariés du privé sont environ quatre fois plus nombreux que les salariés du public.
- Les salariés du public bénéficient tous de droits et avantages dont ne bénéficient pas les salariés du secteur privé. Ce sont ces droits et avantages que nous désignons sous le nom de privilèges. Nous, citoyens du secteur privé, considérons ces privilèges comme totalement injustifiables et exorbitants.
- En 2012, les principaux privilèges sont les suivants ; ils sont ignorés de la majorité de la population qui croie encore souvent à des clichés vieux de 30 à 50 ans :
- la garantie de l’emploi, qui se traduit par la garantie d’un salaire croissant pendant 40 ans, quoi que l’on fasse, et quel que soit l’utilité du « poste » occupé, pour l’ensemble des citoyens. (Un fonctionnaire se voit attribué, et quelquefois choisit lui-même un « poste ». Il ne recherche pas, et ne remplit pas un « emploi »)
- Le salaire moyen dans le secteur public est plus élevé que le salaire moyen du secteur privé, d’environ 20 % aujourd’hui. (C’est ce point, en particulier, qui est ignoré des Français ; ceux-ci croient toujours que le salaire moyen du secteur public est inférieur au salaire moyen du privé, et que c’est la « contrepartie » en quelque sorte de la garantie de l’emploi. Ce point était encore exact en 1980 mais ne l’est plus depuis une bonne quinzaine d’années.)
- Les retraites du secteur public sont bien supérieures à celles du secteur privé. Si un salarié du public « bénéficiait » du même système de retraite que les salariés du privé, sa pension de retraite serait inférieure d’au moins 30 % à ce qu’il perçoit dans la réalité.. Enoncé en sens inverse, cela signifie que, à salaire égal tout au long de sa vie professionnelle, un salarié du public bénéficie d’une retraite qui est au minimum de 40 % supérieure à celle du salarié du privé, et que ce pourcentage peut dépasser 100 %, pour certains plus privilégiés que les autres.(plus blanc que blanc….)
- On travaille moins dans le public que dans le privé : on y est plus souvent absent et en congés. Le salarié du public ne connaît pas la notion de « jours de carence » en cas de maladie, qu’en cas de chômage.
- La liste des privilèges est encore longue. Les salariés du public occupent un grand nombre de logements sociaux alors que leurs revenus dépassent les plafonds qui donnent droit à l’attribution de ces logements. En plus de leurs salaires et retraites, les salariés du public bénéficient d’un système d’assurance-maladie plus intéressant que celui de la sécurité sociale, et de prestations d’associations et de « comité d’œuvres sociales », inconnues de la majorité des salariés du privé. Etc.
- tous ces privilèges ont augmenté depuis 1980, sans interruption. Le salarié du public en poste ou retraité vit de mieux en mieux par rapport aux salariés du privé. Et pour aggraver encore l’inégalité entre les deux populations de salariés, on constate que depuis 1980 le nombre de fonctionnaires augmente plus vite que le nombre de Français : on a créé depuis 1980 environ 700 000 postes publiques EN PLUS que si on avait conservé le nombre de fonctionnaires par habitant qu’il y avait en France en 1980 (or, au regard de la situation dans d’autres pays comparables à la France, celle-ci était déjà sur-administrée en 1980).
C’est par référence à l’existence de ces inégalités, et de leur évolution depuis 1980, que nous parlons de « République des fonctionnaires ». En effet, comment expliquer un tel transfert de richesses du privé vers le public, si ce n’est par une prise de pouvoir des fonctionnaires et de leurs syndicats, au détriment de la Société Civile ? Avez-vous une autre explication à proposer et légitimer ? Le citoyen du Privé n’est pas un citoyen à part entière, dans cette République : il n’est qu’un con-citoyen, mais un vrai contribuable.
L’objectif prioritaire du NOUVEAU TIERS ETAT et donc de supprimer tous les privilèges du secteur public, et de donner les mêmes droits à tous les salariés de France. Ce retour à l’égalité ne peut se faire que sur la base des droits actuels des salariés du privé. Il n’est pas possible de « sortir par le haut » selon l’expression chère à un certains Besancenot : le train de vie du secteur public est financé par les impôts et la dette à la charge de tous les autres Français, dont les salariés du privé supportent la plus grosse part.
2_ Nous nous sommes ensuite intéressés à la situation financière et économique de la France en 2012.
Là encore, nous partons d’un constat : Le rang de la France mesuré en PIB/ habitant ne cesse de se détériorer. C’est ce que certains appellent le « déclin français ». La dette publique ne cesse de s’accroître depuis 1980. Son niveau actuel, et plus encore son taux de croissance au cours des dernières années, nous ont conduit à une situation de surendettement. Les prêteurs internationaux, que les politiques désignent par « les marchés », ont perdu confiance dans la capacité de la France, c’est-à-dire nous tous, contribuables, à rembourser ces dettes (C’est pour détourner facilement la vindicte populaire contre un « ennemi » virtuel et insaisissable, plutôt que contre les véritables responsables du surendettement, c’est-à-dire eux-mêmes, que tous les politiques ont inventé ce concept de « marchés »).
Certains candidats à la présidentielle (même pas tous) ont affiché comme objectif, au plan économique, de « rétablir l’équilibre des finances publiques »… dans quelques années. Pour ne parler que des deux candidats encore en course pour le deuxième tour, Messieurs Hollande et Sarkozy, on ne peut pas dire que leurs programmes soit bien clairs sur ce point. Ou bien nous n’avons pas compris. Si vous avez compris merci de nous adresser le programme des réductions de dépenses publiques de votre favori (un vrai programme comporte : un inventaire des postes d’économies, des montants par postes, et un calendrier : combien pour chacune des 5 années à venir. Pas besoin de faire d’hypothèse de « croissance » pour élaborer un programme d’économies…)
Pour revenir à l’équilibre budgétaire- « faire des économies de déficit », comme l’a si bien dit M F Fillon, repris par toute notre bonne presse- on peut, c’est évident : soit diminuer les dépenses publiques, soit augmenter encore les impôts, soit jouer sur les deux tableaux. Le vocabulaire actuellement à la mode pour « augmenter les impôts », est « prendre des mesures de rigueur ».
La diminution des dépenses publiques est officiellement un objectif affiché par les deux candidats à la présidentielle, et par tous les politiques. Mais personne, parmi les politiques, au pouvoir ou dans l’opposition, ne précise que diminuer les dépenses publiques signifie très précisément « diminuer le coût du personnel public ». Il n’y a pratiquement plus rien à gratter par ailleurs. Aucun candidat, aucun parti politique, n’a donc de programme précis pour diminuer le coût en personnel public, en fonctionnaires en particulier.
Tous les Français semblent ignorer que :
- a) : il est impossible de rétablir l’équilibre budgétaire, même à long terme, sans diminuer drastiquement les dépenses en personnel public
- b) : si le coût du personnel public représentait en 2012 la même ponction sur le PIB qu’il occupait en 1880, la France ne serait pas en situation de surendettement , et qu’il n’y aurait pas besoin de mesures de rigueur supplémentaires pour être immédiatement à l’équilibre budgétaire.
Exposé autrement, plus clairement pour être compréhensible par tous : si, aujourd’hui,
- les fonctionnaires étaient proportionnellement à la population française dans le même nombre qu’en 1980 (environ 700 000 de moins qu’aujourd’hui, s’ils conservent la même assiduité au travail qu’aujourd’hui),
- s’ils avaient à tous égards les mêmes conditions de vie que les salariés du privé,et
- si on supprimait toutes les distributions supplémentaires (= en plus de leurs salaires et retraites déjà élevés) d’argent public à destination des poches des fonctionnaires et des élus…..
Eh bien, Il n’y aurait pas de déficit budgétaire et par conséquent pas besoin d’assommer le contribuable de nouvelles « mesures de rigueur ».
Le programme du nouveau tiers état vise donc à rétablir l’équilibre budgétaire par la seule diminution des dépenses publiques, sans plus de mesures de rigueur. Il est tout à fait réaliste, mais ne l’est que grâce à la réalisation préalable de son objectif prioritaire : l’abolition des privilèges, l’instauration de l’égalité entre tous les salariés.
Voici pourquoi nous avons créé le « NOUVEAU TIERS ETAT » : parce qu’il n’est dans les intentions, encore moins dans le « programme » d’aucun homme politique, d’aucun Parti existant, ni de rétablir l’égalité entre tous les salariés français, ni de rétablir l’équilibre budgétaire, sans augmenter encore la rigueur. Grâce à l’existence du NTE, et si suffisamment de citoyens se portent candidats aux prochaines législatives, les électeurs connaîtront enfin la VERITE SUR LA SITUATION DU PAYS ET SES CAUSES. Ils pourront alors exercer un véritable choix, pour la société où ils souhaitent vivre demain : l’actuelle République des Fonctionnaires, ou une République Française plus respectueuse du principe d’ÉGALITÉ, et soucieuse de ne pas dilapider les richesses produites par ses entreprises privées (employeurs et salariés).